Le problème avec l’allaitement (ma première contribution aux Vendredis Intellos)

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Aujourd’hui c’est le grand jour, je me lance.
Je peux vous dire que pour le choix du sujet j’ai cogité grave.
Vous allez me dire tout ça pour au final, choisir ce sujet, The sujet Tarte à la crème de la jeune maman : L’allaitement : quelle originalité !

Alors pourquoi écrire aujourd’hui sur l’allaitement ? Je n’osais pas un truc trop « original » pour ma première, un peu peur de ne pas être dans le coup, envie de partager un bouquin vraiment chouette… Cogitation, cogitation…

OH ! Le bouquin de James AKRE ne figure pas dans la bibliothèque des VI (vendredis intellos pour les non-initiés).

OH ! Recherche « Akre », je ne tombe sur aucun résultat. Allez ça y est, j’ai mon sujet, je vais partager autour de ce bouquin :

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J’ai peu lu sur l’allaitement, pour moi c’était juste comme ça, c’était normal, ce n’était pas un sujet. Faire exactement comme si c’était ce qu’il y a de plus naturel au monde, pas de problème, pas de question. Mes vraies interrogations été réservées à ma sage-femme et j’ai un peu picoré sur le site de la Leach League mais c’est tout.

Et puis, au fil de temps, reprise du boulot, allaitement en dehors de la maison, du cercle familiale et amical, je me suis rendu compte qu’en fait c’était quand même loin d’être un pratique communément admise. J’ai commencé à culpabiliser (bien sûr) mais cette culpabilité était désormais mêlée à un sentiment d’injustice quand j’ai commencé à sentir que ce n’était pas juste « normal » l’allaitement, que ce soit à la crèche, au boulot…

J’aurais voulu dans mon petit monde idéal qu’allaiter son bébé soit un acte aussi banal que se moucher ou éternuer.

Oui il faut allaiter, oui les laits artificiels sont inférieurs au lait maternel… Mais le faible niveau d’allaitement n’est pas, en tout cas pas que, de la responsabilité des mères mais de la société dans son ensemble !!!

L’allaitement n’est pas réellement un choix, c’est un choix conditionné et donc un problème de société.

J’ai aimé lire ce livre, j’aime l’idée qu’il existe. J’aimerais que cela soit un petit manifeste distribué à droite à gauche et surtout dans les endroits qui n’ont rien à avoir avec l’allaitement (à l’aéroport, dans la salle de pause chez Peugeot, à la bibliothèque universitaire, etc.…).

C’est du prosélytisme, c’est clair (et je n’aime pas particulièrement ça) mais le fait que la lecture soit drôle, légère, que ce soit bien écrit et surtout très bien documenté avec toutes les références et bien cela passe !

Ok c’est pour la bonne cause, alors on va essayer, chiche !

En préambule voici ce que nous propose l’auteur :

«  Le collectif international de soutien à l’allaitement maternel est le nec plus ultra des organisations conviviales. L’unique critère d’adhésion est d’être un mammifère de l’espèce Homo sapiens. De plus, il n’y a ni bureau élu, ni cotisations à payer, ni réunions auxquelles assister, ni lettre d’information à lire. Cerise sur le gâteau, on est membre à vie sur simple demande. Placez juste votre main sur votre sein et répétez après moi : « Je suis un mammifère et je soutiens inconditionnellement l’allaitement comme un acte élémentaire d’allégeance à nous-mêmes et à nos enfants ! »

Voilà, ce n’était pas trop difficile, pas vrai ?

Oh, j’ai failli oublier. En fait, vous avez quand même une obligation. Vous devez savoir que –comme dirait Seamus Heaney (Prix Nobel de littérature 1995), tout membre du Collectif en devient ipso facto ambassadeur :

Le vieil homme se leva et me dévisagea

Puis me dit que c’était une reconnaissance officielle

Que j’avais maintenant la double citoyenneté.

Il désirait en conséquence qu’à mon retour chez moi

Je me considère comme un de leurs représentants

et que je parle en leur nom dans ma propre langue.

Leurs ambassades, dit-il étaient partout

Mais opéraient indépendamment

Et aucun ambassadeur ne serait jamais relevé de ses fonctions.

Alors, allons-y. »

 

Encore un peu ? C’est là : http://www.lesvendredisintellos.com/.

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